Le Service des Loisirs et de l’Animation de la C2C “SLAC”

Florent JACQUET, animateur du SLAC

Depuis trois ans, nous avons interviewé des acteurs de la vie professionnelle dans le domaine de l’agriculture, de l’artisanat et des activités forestières. Cette année, notre choix s’est porté sur la compétence jeunesse de la Communauté de Communes du Canton de Lorris (C2C) à travers un dialogue avec Florent JACQUET, animateur du S.L.A.C. Le SLAC est le Service des Loisirs et de l’animation de la C2C. Il propose des activités culturelles, sportives, manuelles ainsi que des sorties et des séjours pour l’ensemble des jeunes de 11 à 17 ans des 14 communes de la C2C pendant les vacances scolaires, les mercredis après-midi, les vendredis en soirée et les samedis après –midi ou toute la journée.

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Florent JACQUET se présente commune un sullylois de souche qui n’a eu qu’à traverser la Loire pour venir à Lorris exercer l’activité d’animateur.
Il décrit son parcours comme atypique : laissant entendre qu’il était en délicatesse avec le domaine purement scolaire. « J’ai fait un apprentissage puis je suis rentré aux services techniques de la ville de Sully sur Loire. J’étais alors handballeur en Nationale 3. Puis je suis parti jouer à Gien. Je suis devenu éducateur sportif à la Mairie de Gien. J’ai entraînais toutes les catégories dès le plus jeunes âge au adultes en 2ème division. J’ai même eu la chance d’entraîner un jeune qui a joué en équipe de France ».
L’animation « j’en ai toujours fait dans différents clubs, communes et associations ».


« Je suis arrivé à la C2C de Lorris le 2 mai 2013. Le SLAC a débuté en juillet 2013. Il y avait 69 inscrits. Cette année, il y a en a 125. le bouche à oreille fonctionne bien. On propose aux jeunes la découverte d’activités sportives, le golf par exemple ; on organise des soirées jeux vidéo et jeux de société des sorties le vendredi soir au bowling, laser Game, … On écoute ce que les jeunes ont envie de faire : ainsi certains ont eu la possibilité d’assister à l’enregistrement de « l’École des Fans » dont ils gardent un excellent souvenir ou de participer à un stage de tir à la carabine à plomb à Vieilles-Maisons.

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Actuellement, de jeunes collégiens élaborent un projet ski qui permettra à certains de découvrir la montagne en hiver. Ils pourront améliorer leurs capacités de skieurs, mais auparavant ils devront organiser le voyage et assumer une part d’autofinancement en récupérant des lots auprès des commerçants pour organiser une tombola. Acteurs de leur projet, ils auront à le défendre devant un jury mis en place par la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) dont ils pourront obtenir une subvention. Arrivés sur place, ils auront à faire assurer la vie quotidienne dans le gîte(le ménage, la cuisine en ayant établi un budget prévisionnel).

Le S.L.A.C. ne propose donc pas seulement des activités de consommations à dominantes ludiques.

Actuellement, il essaie de rencontrer les lycéens et espère les voir s’intéresser à des actions citoyennes, leur donner le goût d’être bénévole dans une association. Certains « 15-17 ans » souhaitent partir en Inde dans le cadre d’un projet humanitaire. Ils auront à présenter ce projet à un maximum de partenaires pour financer le plus largement possible leur projet (le Conseil Général et le Conseil Régional, entreprises, …).

Florent JACQUET entend valoriser l’image des ados, les faire se respecter les uns les autres afin de bien vivre ensemble.


Par déontologie, l’animateur s’interdit d’envoyer des messages électroniques aux enfants. « Je fonctionne, ajoute-t-il en bon père de famille. Je fais confiance, mais il ne faut pas me casser les pieds ».
S’il déplore les lourdeurs administratives et le fait d’être toujours dans l’urgence, il se félicite d’avoir à faire à des élus qui s’intéressent beaucoup à la jeunesse.


En ce qui concerne les qualités attendues d’un animateur, Florent insiste sur les qualités relationnelles qui optimisent le contact avec les ados mais aussi sur l’esprit de justice et le fait de savoir mettre des limites fermes.
« C’est un boulot dont il faut accepter les contraintes, travailler le samedi et parfois le dimanche ainsi que certains jours fériés, mais c’est mon choix et il me satisfait ».

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Interview réalisée par Daniel Leroy et Jacques Vilnat